mercredi 23 mai 2012

BIBA, c'est quoi ton problème ?


Certes, la presse féminine c'est pas du Platon mais un peu de réflexion, c'est trop demander ? J'ai beau le savoir, je me fais encore avoir... Mais il me semble que désormais, entre BIBA et moi, ce soit fini... Je ne me retrouve plus dans ce magazine. Pourquoi ?

"Au secours, les réacs sont de retour!" page 64 dans le numéro de juin 2012


Voilà un article qui déplore la "mémérisation" des people comme Tori Spelling (une grande perte pour le cinéma), Adele ou Gwyneth Paltrow, accusées de mettre entre parenthèses leur carrière pour s'occuper de leur famille (et occasionnellement écrire un livre, tenir un blog ou participer à une émission de télé-réalité)...

Mais heureusement BIBA nous rappelle que nous on n'a pas envie de ça ! Et que ça tombe bien on n'en a pas les moyens. Ou bien c'est l'inverse, mais pour un même résultat.

Oui, c'est tellement plus épanouissant de travailler, alors que la maternité c'est étouffant.

Et dépendre financièrement de son conjoint, quelle horreur !

Et avoir envie de profiter de ses enfants et de son mari ? C'est tellement "old school", une "régression sociale et familiale".

C'est si incompréhensible que ça, qu'une femme puisse avoir envie ou besoin de passer du temps avec sa famille ? Qui n' a jamais rêvé d'une pause dans sa carrière ? De prendre le temps de vivre ?


Heureusement, BIBA par l'intermédiaire d'un homme qui doit en connaitre un rayon sur la maternité et la psychologie féminine, Gaël Le Bellego, nous remet dans le droit chemin ! 


"Ça, on ne vous l'a jamais dit sur l'après accouchement..." page 114

Où l'on apprend que l'on dort peu après la naissance du bébé, tu parles d'un scoop !

Et que "la maternité n'est pas un hôtel 5 étoiles".

Merci BIBA, qu'est-ce qu'on ferait sans toi ? Ah oui, on économiserait 1,40€ !


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